Les compagnies de commerce nécessitent des capitaux importants au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Les listes d’actionnaires qui nous sont parvenues permettent de connaitre les investisseurs. Il y a parmi eux des femmes, et notamment des femmes illustres : il en va ainsi de la nièce du cardinal de Richelieu, la duchesse d’Aiguillon, que l’on retrouve comme participante à plusieurs compagnies. Comment y sont-elles entrées et quelle est la nature de leur participation ? Dans quelle mesure investissent-elles dans les compagnies et escomptent-elles en tirer un gain ? D’autres femmes figurent dans les compagnies en poursuivant la participation de leur époux décédés au nom de leurs enfants mineurs. Mais quelle est exactement la place des femmes au sein de ces compagnies ?
Si le rôle des femmes dans le commerce, et notamment le petit commerce, a connu des études, en revanche leur place comme investisseurs est peu évoquée dans les traités de la période moderne. C’est une affaire d’hommes. Comment sont-elles dès lors vues et acceptées dans ce monde masculin ?
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